En flânant autour de chez-moi, dans la cour derrière mon domicile, dans mon quartier, dans ma ville, je contemple souvent les arbres… parfois je ne ne me contente pas de les regarder, je les touche, les caresse, je leur parle…
… laissant des traces de son passage, sans plus, sans suite…
À quoi riment nos vies ?
Nous passons, animés par des forces inscrites dans la composition même de la matière, trimbalés par des courants plus forts que chacun d’entre nous. À très long terme, l’humanité disparaîtra, laissant des traces de son passage, sans plus, sans suite…
Nous sommes éphémères et pourtant nous nous obstinons à vouloir le nier, à vouloir combattre l’inéluctable. Nous persistons à agir et à nous comporter comme si tout ce que nous faisons, chacun d’entre nous, importait.