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Samedi, 6 février : sortie dans le Parc Maisonneuve
Lundi, 15 février : promenade, aller-retour de la boulangerie, en passant à travers le parc Louis-Riel
… une quinzaine de minutes plus tard, revenant de la boulangerie : un autre regard en traversant le parc…
Dimanche, 21 février : une matinée splendide
Jeudi, 25 février : sous un ciel éclatant, de retour pour la collation du matin
Vendredi, 26 février : une longue promenade dans le Parc Lafontaine…
En flânant autour de chez-moi, dans la cour derrière mon domicile, dans mon quartier, dans ma ville, je contemple souvent les arbres… parfois je ne ne me contente pas de les regarder, je les touche, les caresse, je leur parle…
L’esprit des arbres : https://fernancarriere.com/tag/ecorce/
PS — le 3 mars 2016
Merci à L’Oiseau bleu, qui évoque La légende du cheval blanc, une chanson de Claude Léveillée ( voir le commentaire ci-bas ). Il est vrai que cette poudrerie soulevée par le vent, peut susciter l’image de chevaux blancs qui caracolent dans ce paysage hivernal.
Je vous encourage à aller l’écouter, ainsi que cette autre chanson de Vigneault, mise en musique par Claude Léveillée, L’Hiver, comme le rappelle Caroline Dufour ci-bas. Il faut écouter cette chanson qui a envoûté toute une génération il y a un demi-siècle.
L’automne conserve son allure de novembre et prolonge sa durée jour après jour après jour…
Tous les jardins du Jardin botanique sont prêts pour l’hiver, un hiver qui boude et tarde à se manifester.
Il y a quelques jours, je suis allé flâner dans le secteur du jardin alpin, où j’ai repéré des points de vue intéressants, surtout sous un ciel dramatique de fin de journée.
un banc dans un parc
soleil bas sur l’horizon
plume et papier
samedi matin…
je passe par le parc en allant chercher du pain à la boulangerie artisanale sur la rue Beaubien…
il fait relativement doux pour cette période de l’année ; les rayons du soleil nous caressent mais les nuages le cachent parfois, et le vent du sud-ouest est néanmoins frisquet…
le banc m’invite à m’asseoir… je choisis mes plumes et j’ouvre mon calepin…
J’ai suspendu mes activités d’écriture pour aller faire, en compagnie de ma petite fille, une randonnée à travers le Jardin botanique de Montréal hier matin… écouter les oiseaux, voir les abeilles s’activer dans les ruches du côté de l’Insectarium, les tortues se réchauffer sur les pierres au bord du grand étang à côté du jardin des Premières nations québécoises ; sentir l’odeur des magnolias en fleur ici et là ; constater que les fleurs surgissent de terre dans le secteur du jardin alpin…
On n’a pas encore ouvert les vannes de la cascade et de l’étang au sein du Jardin japonais. Néanmoins, le printemps s’y exprime vigoureusement.
D’ici quelques jours, la sève commencera à monter dans les érables.
Selon l’humeur des jours, la neige déjà humide s’évaporera au soleil, ou fondra avec la pluie, pénétrera dans la terre, coulera dans les ruisseaux, remplira les rivières…
Les ours se réveilleront ; les pic-bois tambourineront goulûment sur les arbres infectés d’insectes ; quelques semaines plus tard, les bernaches nous signaleront qu’elles reviennent de leur long séjour aux États du sud.
Le froid intense de l’hiver qui s’essouffle progressivement s’inscrit déjà dans les archives de nos mémoires.
La vie renait de la désintégration inhérente au brassage éternel de la matière.
à suivre…