
D’ici quelques jours, la sève commencera à monter dans les érables.
Selon l’humeur des jours, la neige déjà humide s’évaporera au soleil, ou fondra avec la pluie, pénétrera dans la terre, coulera dans les ruisseaux, remplira les rivières…
Les ours se réveilleront ; les pic-bois tambourineront goulûment sur les arbres infectés d’insectes ; quelques semaines plus tard, les bernaches nous signaleront qu’elles reviennent de leur long séjour aux États du sud.
Le froid intense de l’hiver qui s’essouffle progressivement s’inscrit déjà dans les archives de nos mémoires.
La vie renait de la désintégration inhérente au brassage éternel de la matière.

à suivre…
Pauvre cabane à sucre! Vous me rappelez de belles années vécues dans une érablière, à courir de chaudière en chaudière pour trouver l’eau la plus sucrée, à attiser le feu dehors pour la tire, la cabane du voisin où j’avais tant de bonheur à donner un coup de main… Merci.
J’aimeJ’aime
Tu décris cette arrivée du printemps avec beaucoup de poésie.
Belle soirée à toi
J’aimeJ’aime
magnifique , charme et poésie
J’aimeJ’aime
Vous avez bien saisi ce moment de renaissance eternelle ! Merci.
J’aimeJ’aime
Vous avez bien saisi ce moment ou tout change encore une fois. Merci !
J’aimeJ’aime
Merci pour tous vos commentaires. Je les apprécie beaucoup.
J’aimeJ’aime
Voilà un très beau texte qui habille joliment vos photos.
J’aimeJ’aime
Superbes photos avec un beau texte. Merci pour le partage.
Belle journée.
J’aimeJ’aime