Autoportrait

Je ne pratique pas souvent l’autoportrait.

C’est en parcourant, cet après-midi, une exposition de la photographe Anne Noggle, sur l’autoportrait, dans le New Mexico Museum of Art, que je me suis souvenu m’être livré à cet exercice en visitant un autre musée, le Saint-Louis Art Museum ( SLAM, pour les initiés ), il y a quelques semaines.

En passant d’un étage à un autre, pour passer d’une galerie à une autre, j’ai descendu cet escalier. L’édifice où loge le SLAM est une œuvre d’art en soi, tout comme le New Mexico Museum of Art d’ailleurs, dont vous pouvez admirer des prises de vue extérieures, que j’ai affichées plus tôt cette semaine ( voir ici ).

Autoportrait, au SLAM
Autoportrait, au SLAM
New Mexico Museum of Art - Exposition sur l'autoportrait
New Mexico Museum of Art – Exposition sur l’autoportrait
New Mexico Museum of Art - Escalier intérieur
New Mexico Museum of Art – Escalier intérieur
New Mexico Museum of Art - cour intérieure
New Mexico Museum of Art – cour intérieure

Union Terminal – Cincinnati

Union Terminal, Cincinnati
Union Terminal, Cincinnati

Il a fallu une quarantaine d’années pour que les dirigeants d’une demi-douzaine de compagnies de chemins de fer s’entendent pour construire une gare unique pour les passagers qui débarquaient ou transitaient à Cincinnati.

Cincinnati était, au début du 20è siècle, un centre majeur du réseau interurbain de transport ferroviaire des passagers entre les régions du Nord-Est, du Mid-Ouest et du Sud des États-Unis. Cinq gares différentes accueillaient les passagers et un grand nombre d’entre eux devaient transférer d’une compagnie de chemin de fer à une autre, et se déplacer d’une gare à une autre, pour poursuivre leur voyage.

Finalement, on entame les travaux à la fin des années 20. La nouvelle gare, un bijou d’architecture de style Art Déco, est inaugurée en 1933.

Une des deux fresques qui ornent le grand hall d'entrée de la gare.
Une des deux fresques qui ornent le grand hall d’entrée de la gare.

Malheureusement, le transport de passagers par les trains commençait déjà à décliner à cette époque. Le déclenchement de la Deuxième grande guerre ralentit le déclin. Mais aussitôt la guerre terminée, le déclin se poursuivit tout au long des années 50 et 60. Enfin, au début des années 70, il ne restait plus que deux trains par jour. Il fallut trouver une autre vocation pour la gare.

Le gouvernement municipal prend les choses en main. Des maires et des échevins ont le souci de préserver leur patrimoine architectural, dont fait partie cet édifice exceptionnel. Après plusieurs échecs, deux décennies plus tard, l’édifice reprend vie : six organismes s’y installent, dont quatre musées, une salle de projection de cinéma Imax, et un club d’amateurs de chemins de fer ; de plus, Amtrak rétablit son service ferroviaire de passagers à Cincinnati.

Toutefois, après des années de négligence, l’édifice a subi l’usure du temps. Au cours des mois qui viennent, on entreprendra des travaux pour le préserver. On fermera des sections entières de l’édifice pendant qu’on procédera aux travaux : on retirera des pièces des musées, on protégera d’autres éléments architecturaux, telle que la salle où on vendait des glaces, que je n’ai pas eu la chance de visiter.

Cincinnati - Intérieur de la Union Terminal
Une vue de l’intérieur de la façade et du toit de la grande rotonde à l’entrée de la gare Union Terminal

Un coup d’œil suffit : on est séduit. La façade impose l’attention et nous invite à s’approcher. L’intérieur ne déçoit pas. On en perd le souffle…

Nous choisissons de visiter un des musées, le musée d’histoire de la ville, et de visionner un film sur le centenaire des parcs nationaux des États-Unis au cinéma Imax.

Plusieurs pièces du musée d’histoire ont été retirées en prévision des travaux. Mais on peut toujours parcourir l’essentiel des expositions permanentes les plus importantes. Dans l’une de ces expositions, une des imposantes mosaïques qui décoraient originalement le passage qui menait aux quais d’embarquement des trains ; on la retirera du musée dans quelques semaines.

Une des mosaïques qui décoraient le passage qui menaient aux quais d'embarquement des passagers dans la gare Union Terminal
Une des mosaïques qui décoraient le passage qui menaient aux quais d’embarquement des passagers dans la gare Union Terminal

Enfin, au moment où nous y sommes passés, nous avons eu le plaisir de parcourir une exposition spéciale temporaire sur les collections d’objets-souvenirs que des citoyens de la ville ont rapportés de leurs voyages à travers le monde et qui ont été remis au musée d’histoire. Certaines de ces pièces sont exceptionnelles.

Ces citoyens ont eu l’occasion d’établir des liens personnels avec les gens dans les pays qu’ils visitaient. Ils ont voyagé dans plusieurs pays à des époques où il était encore possible de collectionner ces pièces. Ils ont légué leurs collections d’objets au Musée d’histoire de la ville.

Le voyageur qui passe à Cincinnati doit insérer quelques heures dans son programme pour visiter cette merveille architecturale… ne serait-ce que pour en retenir le souvenir de l’avoir admirée et de pouvoir le raconter à ses amis à son retour chez-lui.

 

Images de Rosemont — La Petite Patrie

Bellechasse et Saint-Laurent
Rue Bellechasse, coin Saint-Laurent

Il y a trois ans, j’ai quitté la région de la capitale fédérale, où je suis né et où j’ai vécu presque toute ma vie adulte. Au début de la retraite, j’ai déménagé mes pénates à Montréal. J’ai quitté une région que je connaissais très bien, à tous points de vue, pour me lancer à l’aventure dans un univers qui, bien qu’il ne m’était pas étranger, n’en demeurait pas moins très différent.

J’ai choisi de m’installer dans l’est de la ville, dans l’arrondissement de Rosemont — Petite-Patrie. Je cherchais un milieu au sein duquel je me sentirais chez-moi. Je ne me suis pas trompé.

Néanmoins, c’est tout un défi que d’adopter une nouvelle ville, surtout une ville aussi diversifiée et complexe que Montréal ; une ville qui évolue rapidement.

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Chicago

Chicago

Jours 8 à 10 

Deux jours à Chicago et un jour de récupération

Dès qu’on descend du train de banlieue à la station LaSalle au cœur du quartier financier de la ville de Chicago, on change de rythme de vie. Ici, pas question de « slow travel » ou de « slow food », ou tout simplement de ralentir… on accélère plutôt le pas, vite, brusquement, tout de suite!

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Figeac

Nous avons été chanceux jusqu’à présent, quant à la température. Les journées ont été généralement très automnales : fraîches, voire carrément froides la nuit, se réchauffant au cours de la journée. Mais en général, le temps a été beau.

Le temps s’est couvert graduellement lorsque nous avons quitté Ambert, en direction d’Issoire.

Nous nous sommes arrêtés sur le bord de la route pour dîner, à la sortie de Parentignat, tout près d’Issoire, juste avant de rejoindre la E11/A75, la Méridienne, l’autoroute qui mène vers le Languedoc et la Méditerranée. L’avantage de voyager en motorisé, c’est qu’on peut prendre le temps de faire la sieste, le temps qu’il faut pour digérer, en s’allongeant sur un lit.

Deux heures plus tard, nous reprenions la route. À Massiac, nous avons bifurqué vers l’Ouest en empruntant la N122, en direction d’Aurillac. Le ciel devenait graduellement de plus en plus lourd. À Murat, il a commencé à pleuvoir.

J’aurais tellement voulu admirer le paysage des montagnes volcaniques de l’Auvergne, entre Ambert et Figeac. Les éléments ne me l’ont pas permis. À la station du Lioran, nous avons dû tortiller pour monter dans la montagne, où nous nous sommes retrouvés dans les nuages. Je n’ai donc pu admirer le vieux volcan du Puy Mary. Nous avons poursuivi notre route vers Aurillac, où nous avons fait le plein d’essence. Une heure et quelques minutes plus tard,  nous sommes entrés à Figeac, en fin de journée.

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