Figeac

Nous avons été chanceux jusqu’à présent, quant à la température. Les journées ont été généralement très automnales : fraîches, voire carrément froides la nuit, se réchauffant au cours de la journée. Mais en général, le temps a été beau.

Le temps s’est couvert graduellement lorsque nous avons quitté Ambert, en direction d’Issoire.

Nous nous sommes arrêtés sur le bord de la route pour dîner, à la sortie de Parentignat, tout près d’Issoire, juste avant de rejoindre la E11/A75, la Méridienne, l’autoroute qui mène vers le Languedoc et la Méditerranée. L’avantage de voyager en motorisé, c’est qu’on peut prendre le temps de faire la sieste, le temps qu’il faut pour digérer, en s’allongeant sur un lit.

Deux heures plus tard, nous reprenions la route. À Massiac, nous avons bifurqué vers l’Ouest en empruntant la N122, en direction d’Aurillac. Le ciel devenait graduellement de plus en plus lourd. À Murat, il a commencé à pleuvoir.

J’aurais tellement voulu admirer le paysage des montagnes volcaniques de l’Auvergne, entre Ambert et Figeac. Les éléments ne me l’ont pas permis. À la station du Lioran, nous avons dû tortiller pour monter dans la montagne, où nous nous sommes retrouvés dans les nuages. Je n’ai donc pu admirer le vieux volcan du Puy Mary. Nous avons poursuivi notre route vers Aurillac, où nous avons fait le plein d’essence. Une heure et quelques minutes plus tard,  nous sommes entrés à Figeac, en fin de journée.

Les nuits sont froides depuis quelques jours. Le lendemain matin, nous nous sommes réveillés dans une brume épaisse.

Mais cela nous importait peu, puisque nous allions passer la journée au Musée Champollion, le Musée des écritures du monde. … À l’accueil du terrain de camping. la jeune dame nous a fortement déconseillé de se rendre au Musée en motorisé. Elle nous a assurés qu’il ne faudrait pas plus de vingt minutes en marchant lenn-te-ment… en mettant l’accent sur le premier « n » du mot, et en appuyant sur la deuxième syllabe, tout en étirant la dernière. Elle n’avait pas tort. Sauf que nous sommes probablement très lents. Surtout qu’il y a beaucoup de distractions et que je prends mon temps pour la photo.

L’accent occitan est ici beaucoup plus prononcé qu’à Ambert.

Le Céré à Figeac

Nous y prenons autant plaisir que les gens de la place prennent plaisir à écouter notre accent. J’ai même l’impression qu’on fait durer les conversations juste pour le plaisir de la conversation.

On parle de tout et de rien…

Avec la boulangère par exemple, sur notre route en entrant dans la ville. Elle nous avait recommandé un bon restaurant pour le déjeuner, à l’heure du midi… une très bonne recommandation d’ailleurs : Le Grain de sel, pas très loin du Musée. On n’entre pas dans une boutique ou un commerce sans dire bonjour avant de demander ce que veut; on prend aussi le temps de jaser. Le commerce est une activité de socialisation. Elle est personnelle ici.

Nous parlions de tout et de rien avec un employé de la municipalité, rencontré au hasard lorsque nous lui avons demandé des directions pour se rendre à un endroit d’où l’on pourrait contempler d’un point de vue plus élevé, la gigantesque reproduction de la Pierre de Rosette, qui repose au centre de la Place des écritures.

Quel hasard! … il a retardé son retour au travail pour jaser un peu avant de nous présenter à un autre employé, qui nous a non seulement ouvert les portes du jardin que nous cherchions, mais qui a aussi pris le temps de répondre à toutes nos questions sur la conservation du patrimoine architectural de la ville… dont notamment les défis qu’avait représentés la rénovation de la maison natale de Champollion au moment du réaménagement du musée.

Les murs de Figeac, nous les avions contemplés au cours d’une courte flânerie dans les rues de la ville, au début de l’après-midi, avant la réouverture du Musée, tout en digérant notre déjeuner.

Nous les avions contemplés le matin en se rendant au Musée, et en prenant le café à la Place Champollion, en attendant l’ouverture du Musée le matin. Nous les contemplerions à nouveau en fin d’après-midi, au moment de retourner au camping, sans oublier de passer chez la boulangère que nous avions rencontrée le matin…

PS : lire le récit de ma visite du Musée des écritures du monde ici.

Place Champollion

 Prochaine étape : Sarlat-la-Canéda et la visite du Musée national de la préhistoire à Les-Eysies.

2 réflexions sur “Figeac

  1. On sent bien, en lisant ces lignes, tout le plaisir que vous aviez à être là…
    Et les photos donnent envie d’aller y faire un tour.
    Alors, peut-être que j’irai à Figeac un jour… et pas seulement pour le musée…et je penserai à vous.

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