… d’un phare à un autre autour de la Gaspésie – août basculant en septembre 2021
Phare de Métis-sur-Mer, à l’entrée de la Gaspésie
Phare de la Pointe-à-la-Renommée
Il ventait beaucoup ce jour-là. Un avant-goût, aux derniers jours d’août, de l’automne qui viendrait bientôt. Par un temps favorable, la lentille de Fresnel de ce phare projette son feu jusqu’à 80 km de distance, jusqu’à l’île d’Anticosti. C’est un site historique : en 1905, Marconi y réussi, pour la première fois dans le monde, une communication de télégraphie sans fil avec un navire au large.
La lentille Fresnel projette son jet de lumière à de très longue distance
Perché sur une falaise dominant le fleuve Saint-Laurent, à l’Anse-à-Valleau
Là où le fleuve rejoint le Golfe Saint-Laurent, au Cap-des-Rosiers…
…le Phare de Cap-des-rosiers…
… le plus haut phare du Canada domine l’entrée du fleuve.
La marée est basse au moment de notre arrivée peu avant midi. Les personnages du Grand rassemblement sont tous alignés sur la grève. Nous constatons qu’ils sont beaucoup plus nombreux que ceux que nous avions admirés lors de notre dernier tour de la Gaspésie il y a un peu moins d’une quinzaine d’années.
Avant de nous diriger vers le restaurant, la coureuse de grèves prend le temps de faire connaissance avec ceux qu’elle n’avait pas rencontrés la dernière fois.
À marée basse, au Centre d’art Marcel Gagnon, on peut admirer l’ensemble complet des dizaines de personnages du Grand rassemblement, alignés en rangée sur la grève.
On se dirige vers le restaurant du Centre d’art… Puisque nous sommes arrivés tôt, nous obtenons une table devant une fenêtre qui nous offre un point de vue incomparable, devant le Grand rassemblement.
Le temps coule au rythme du fleuve. On peine à distinguer la Côte nord du fleuve au loin. Des cargos passent tranquillement au large. La marée montante recouvre graduellement, un par un, les personnages.
Le contexte est romantique… la marée montante encercle un couple de touristes sur un ilot. La nature les rappelle à l’ordre : ils doivent se mouiller les pieds pour retourner sur la terre ferme.
Après le repas ( du poisson bien entendu ), nous trainassons un peu dans la boutique, puis nous ressortons dehors pour musarder un peu au soleil avant de retourner sur la route.
Nous filons à travers la vallée de la Matapédia. Deux heures plus tard, en fin d’après-midi, nous nous retrouvons dans l’antichambre du pays acadien, sur le bord de la Baie des chaleurs.
De Charlo, au Nouveau-Brunswick, on peut voir la Péninsule gaspésienne au-delà de la Baie des chaleurs.
Quelques regards sur le Pont Jacques-Cartier… On se dit que, désormais, il faudrait aller le voir la nuit… Pour l’instant, je me contente de le zieuter, de temps en temps, de jour… la plupart du temps de loin…
On l’aperçoit souvent, au détour d’un regard qui porte ailleurs, le long de la rue Sherbrooke notamment. On n’y porte guère attention, tellement il fait partie de nos meubles. Lorsqu’on l’aperçoit, qu’on le voit, qu’on le regarde et qu’on l’admire, il nous rappelle que nous vivons sur une île.
En descendant de Sherbrooke sur la rue De Lorimier…