Images de Rosemont — La Petite Patrie

Bellechasse et Saint-Laurent
Rue Bellechasse, coin Saint-Laurent

Il y a trois ans, j’ai quitté la région de la capitale fédérale, où je suis né et où j’ai vécu presque toute ma vie adulte. Au début de la retraite, j’ai déménagé mes pénates à Montréal. J’ai quitté une région que je connaissais très bien, à tous points de vue, pour me lancer à l’aventure dans un univers qui, bien qu’il ne m’était pas étranger, n’en demeurait pas moins très différent.

J’ai choisi de m’installer dans l’est de la ville, dans l’arrondissement de Rosemont — Petite-Patrie. Je cherchais un milieu au sein duquel je me sentirais chez-moi. Je ne me suis pas trompé.

Néanmoins, c’est tout un défi que d’adopter une nouvelle ville, surtout une ville aussi diversifiée et complexe que Montréal ; une ville qui évolue rapidement.

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Papillons en liberté

Couvert de pollen
Couvert de pollen

Chaque année, de la fin février jusqu’à la fin avril, le Jardin botanique de Montréal libère des centaines de papillons, d’une grande variété d’espèces, dans sa Grande serre. Cette année, les organisateurs de cette exposition très attendue nous proposent de porter notre attention sur les couleurs des papillons.

Il y a deux jours, les Amis du Jardin ont présenté un atelier d’une soirée en lien avec cette exposition. Cet atelier a permis aux curieux de mieux connaître ces merveilleuses petites bibites volantes, si attachantes, et si précaires.

La soirée a débuté avec une présentation d’une naturaliste de l’Insectarium, qui nous a expliqué d’où vient la palette des couleurs de ces papillons, qui nous ravissent et nous égaient. Ensuite, on a offert à la vingtaine de participants qui s’étaient inscrits à cet atelier le privilège d’aller les admirer dans la Grande serre, après l’heure de fermeture du Jardin, en début de soirée. La naturaliste nous a accompagné tout au long de la visite, pour répondre à nos questions et attirer notre attention sur des aspects qui échappent aux non-spécialistes que nous sommes.

coucou...
coucou…

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Les routes de l’Amérique

Rouler sur la I-80 en Iowa

Il y a des voyageurs pour lesquels la destination est un prétexte pour rouler. Ils ne s’arrêtent que pour faire une pause, délier un peu leurs jambes, manger, dormir, puis repartir, jusqu’à destination.

Bien souvent, ils ne s’arrêtent même pas pour visiter les villes ou villages qu’ils contournent ou qu’ils traversent, en ralentissant, lorsque la prudence ou le règlement l’exigent.

Leur plaisir, c’est de s’enfoncer dans les paysages qui défilent devant eux, tel un film. Les amateurs de motos font partie de cette tribu. Souvent même, ces voyageurs n’ont pas réellement de destination. La route est leur destination, une fin en soi.

J’aime la route, contempler les paysages, en découvrir de nouveaux. Mais, pour moi, la route ne constitue pas la raison en soi du voyage. Parfois même, le déroulement incessant du ruban d’asphalte me lasse à la longue.

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Chronique d’une promenade hivernale

J’ai dérangé les chats en passant dans la ruelle

Il fait beau ces jours-ci à Montréal.

Les journées s’allongent. La température est froide, mais agréable.

Ce matin, j’ai entendu des corneilles annoncer que l’hiver basculera bientôt vers le printemps.

Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y aura plus de tempêtes de neige, ni d’abondantes averses ou bordées de neige. Les plus vieux d’entre nous se souviennent que mars nous a déjà souvent réservé des surprises… le cas échéant, à cette occasion, le temps s’arrête, le silence impose la sérénité, on se replie dans la chaleur des foyers pour une dernière fois…

En attendant, on profite des belles journées de février

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De l’hiver à l’été en cinq jours

Au printemps dernier, nous avons longé la côte atlantique de l’Amérique du Nord, de la Floride jusqu’au New Jersey… lentement…

Cinq jours pour se rendre en Floride ; huit semaines pour revenir.

Puisque pour nous, ce voyage en était un qui, conceptuellement, s’accomplirait du sud vers le nord, il nous a fallu se rendre en Floride pour l’amorcer. C’est ainsi que nous avons d’abord télescopé le printemps, passant de l’hiver à l’été en cinq jours.

Il y avait de la neige jusqu’aux genoux devant notre logis et il faisait -12 C lorsque nous avons quitté Montréal, à la fin du mois de mars. Cinq jours plus tard, à la veille du premier jour d’avril, nous nous installions sur le bord du Golfe du Mexique, au camping du Parc Fort de Soto, à quelques kilomètres au sud de St. Petersburg.

Les Adirondacks
Jour 1, début du voyage, sur la I-87, en longeant les Adirondacks, dans le nord de l’État du New York
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Stationnements

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Détroit, stationnement du Detroit Institute of Art — 3 juin 2011

Chaque année, à la fin du mois de mai, le Club de photo polarisé de l’Outaouais organise une activité photographique pour la saison estivale. Les membres qui le souhaitent inscrivent le sujet d’un thème sur un bout de papier, qu’ils déposent dans un chapeau. Chacun pige ensuite un des bouts de papier, en prend connaissance, accepte ou non le sujet inscrit… La dernière fois que j’ai participé à cette activité, il y a trois ans, j’ai pigé le sujet suivant : stationnements.

À première vue, ce n’est pas très inspirant. Puis…, j’ai allumé… Nous partions, ma conjointe et moi, quelques jours plus tard, pour une longue randonnée à travers l’Amérique. Je me suis dit intérieurement : quel beau défi ! J’ai conservé le petit bout de papier dans mes poches tout au long du voyage : 68 jours, 14 500 km…

Voici le reportage-photos que j’ai présenté au Club de photo, à mon retour, à la fin de l’été.

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