
Je ne savais pas, il y a six ans, à quel point ce serait ardu de passer de la photographie analogique ( film ) à la photographie numérique. Dès le début, on m’a conseillé de saisir mes prises de vue en mode RAW. Il m’a fallu quelques mois pour comprendre de quoi il s’agissait, et quelques mois supplémentaires pour apprendre comment traiter mes photos avec le logiciel Photoshop.
Pendant plus de trois décennies, j’ai fait développer les photos que je prenais — négatifs et diapositives, en noir et blanc et en couleurs. Au tout début, quelques mois, j’ai eu accès à une chambre noire. Mais cela n’a pas duré.
J’ai toujours caressé le projet d’installer une chambre noire dans mon sous-sol… un projet qui ne s’est jamais réalisé. Il y a trois ans, j’ai vendu ou donné les quelques pièces d’équipement que je m’étais procurées pour cette fin.
En adoptant la technologie numérique, j’ai appris que la chambre noire s’était convertie : le système technologique de la photographie me donne accès à une simulation d’une chambre noire, une chambre noire dans mon ordinateur. J’y perds énormément de temps… de frustrations et de fascination autant que de plaisir dans l’exploration, essais et erreurs et découvertes. L’apprentissage demeure toujours difficile et je comprends que la plupart du monde préfère s’en tenir aux programmes que les ingénieurs des Nikon, Canon, Pentax, Sony, Olympus et autres ont conçus et inscrits dans les entrailles de nos caméras pour nous permettre de saisir le temps.
Je suis reconnaissant envers ceux qui m’ont conseillé de prendre mes photos en format RAW, l’équivalent du négatif en photo analogique. Ainsi, je peux me servir des fichiers numériques originaux afin de les « traiter » comme je le veux, aussi souvent que je le veux, sans modifier le fichier original.
Depuis quelques semaines, je révise mes dossiers, et je retravaille un grand nombre des photos que j’ai prises il y a plusieurs années, avec l’éclairage des acquis de l’apprentissage et de l’expérience récentes. des logiciels de traitement de photos.
Comparez la photo ci-haut à celle ci-bas : c’est la même prise de vue, telle que retravaillée à partir du fichier original en format RAW. N’hésitez pas à cliquer sur la photo pour l’agrandir et mieux la contempler.

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On peut aussi photographier en Jpeg et traiter ses photos avec Photoshop. 😉
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J’aime. C’est tout en finesse. Avec des contrastes doux et forts à la fois. Et des teintes d’une belle chaleur. Bravo.
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merci
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Vous étiez donc en RAW en 2012. Éloquente, la différence entre les deux photos. Je suis en RAW depuis quelques temps seulement. Et je n’ai pas encore de logiciel imposant. Canon me permet d’apprivoiser tout ça sans trop m’y perdre. Trop de choses à apprendre en même temps. Et puis j’attends d’avoir assez de sous pour me procurer un appareil qui correspond un tant soit peu à ces logiciels perfectionnés. Donc si je vous lis bien, leur apprentissage se fait en quelques mois. Ça m’encourage.
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plusieurs années, un apprentissage continuel, sans fin semble-t-il
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La tentation du raw se fait pressante , la qualité est nettement meilleure que le Jpeg . Personnellement , je calme les ardeurs de mon Pentax en mettant des bémols aux réglages du constructeur … J’utilise LR 3 et des petits outils de filtres sur I Pad . Le numérique est génial pour travailler les couleurs . J’ai toujours développé en N&B , mon père était un passionné . Les papiers étaient top …. Je ne passe pas en Raw par peur de manquer d’espace sur mon disque dur . Qu’en pensez-vous ?
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Je n’ai pas de problème de mémoire, donc ce n’est pas une considération pour moi. Mais je sais que cela peut-être une contrainte sérieuse, d’autant plus que cela peut devenir un problème de gestion de la base de données si on utilise la fonction « catalogue » avec Lightroom.
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La deuxième photo est superbe.
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merci
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