Le Jardin Lauritzen – le 3 juillet 2016
Nous avions conservé un bon souvenir de notre premier séjour à Omaha, il y a cinq ans. C’est donc avec plaisir que nous nous y sommes arrêtés, au cours de la longue fin de semaine du congé de la fête nationale américaine, sur la route du retour de notre virée à travers les états du Mid-Ouest et du Sud-Ouest américain au printemps dernier.
Nous retournons rarement visiter des lieux une deuxième fois. Néanmoins, le Jardin Lauritzen de Omaha nous avait impressionnés ; nous étions curieux de voir comment il avait évolué depuis notre première visite.
Dès notre arrivée sur les lieux, tôt le matin, sous un ciel gris uniforme, épais, les imposantes, et très élégantes nouvelles serres attirent et surprennent le regard. Elles meublent un espace dans le paysage, qui surprend la mémoire visuelle de que j’avais conservé de ces lieux.
L’accueil, par ailleurs, est tout aussi chaleureux que la première fois. Le peu d’affluence, un dimanche matin, nous offre tout le loisir de converser longuement sur les changements qui nous attendent. On nous décrit ces grandes serres, dont les préposées à l’accueil sont très fières. Nous entamons notre visite en nous dirigeant, bien entendu, dans celles-ci. Puis, nous retournons sur nos pas… à travers les jardins qui nous avaient enchantés cinq ans plus tôt.
L’évolution des autres jardins qui composent l’ensemble du Lauritzen est moins apparente que celle que représente la construction des nouvelles serres. Mais on peut constater des différences subtiles dans certains jardins qui nous avaient charmés. Aussi, nous sommes agréablement surpris de découvrir un nouveau jardin : celui des enfants. Je me promène dans le jardin du Nebraska, qui nous offrent un aperçu des divers environnements naturels du Nebraska — une autre nouveauté. Enfin, je passe beaucoup de temps à m’émerveiller, comme la fois précédente, à observer les trains miniatures rouler sans cesse dans les réseaux des voies ferrées qui sillonnent dans le petit jardin de la Union Pacific — qui n’a guère changé, du moins au premier coup d’oeil.




Je prend le temps de contempler… de dessiner aussi…
Je m’installe dans le jardin victorien, m’assois dans la chaleur humide d’une après-midi de juillet, sur une vieille corniche, qui juchait anciennement sur un édifice qui a été démoli au cours de la rénovation urbaine du centre ville quelques années plus tôt, et qu’on a convertie en banc public. On entend le bruit sourd de la circulation automobile sur l’autoroute qui traverse le Missouri au loin ; un train passe sur la voie ferrée, coincée entre le Jardin et la rivière, à quelques centaines de mètres ; les oiseaux virevoltent et chantent dans l’air du temps… le temps passe tranquillement…
Une jeune fille, d’environ cinq ans, vient se poser derrière moi, s’allonge le cou, me regarde dessiner. Ses parents l’observent. J’engage, avec leur permission tacite, une conversation avec elle. L’acte de dessiner la fascine. Je l’invite à tracer des lignes avec mes crayons. Un moment magique.
Bref, une journée de bonheur… le temps coule, tel un ruisseau paisible, si paisible qu’on ne le sent pas passer…

En tout cas, le jardin d’Omaha durera encore quand Obama aura quitté ses fonctions pour laisser la place, on l’espère, à Hillary Clinton…
J’aimeJ’aime
Wonderful series of photos , crowned with delicate drawing.
J’aimeJ’aime
Thank you.
J’aimeJ’aime
on le sent le bonheur !…merci pour ce partage..sourire…et belle suite…
J’aimeAimé par 1 personne
Un jardin invitant, et j’aime beaucoup les coups de crayon.
J’aimeAimé par 1 personne
que c’est bon de lire un tel article, fernan! quelle belle leçon de vie! merci infiniment de ce partage et…..quel talent de conteur et de dessinateur! quant aux photos, c’est un ravissement pour les yeux et le coeur (merci pour les liens sur flickr!)
oui vraiment merciiiii!
J’aimeAimé par 1 personne