Il y a quelques semaines, à l’occasion du Salon du livre de Montréal, j’ai eu le plaisir de rencontrer et de parler longuement avec la romancière Anne-Marie Sicotte. Elle y faisait la promotion de son dernier roman, Les tuques bleues, qui vient de paraître chez Fides. Étant donné le sujet de ce livre, un récit qui se déroule à l’époque de la Rébellion des patriotes, j’en ai profité pour lui poser une question qui me taquine l’esprit depuis des mois.
On sait que trois batailles ont eu lieu dans les régions du Richelieu et de Deux-Montagnes, lors de la Rébellion des patriotes en 1837-1838. Que s’est-il passé à Montréal à cette époque ? Elle m’a répondu que, selon sa recherche, le parti au pouvoir y faisait régner un véritable régime de terreur politique.
Au printemps dernier, nous avons longé la côte atlantique de l’Amérique du Nord, de la Floride jusqu’au New Jersey… lentement…
Cinq jours pour se rendre en Floride ; huit semaines pour revenir.
Puisque pour nous, ce voyage en était un qui, conceptuellement, s’accomplirait du sud vers le nord, il nous a fallu se rendre en Floride pour l’amorcer. C’est ainsi que nous avons d’abord télescopé le printemps, passant de l’hiver à l’été en cinq jours.
Il y avait de la neige jusqu’aux genoux devant notre logis et il faisait -12 C lorsque nous avons quitté Montréal, à la fin du mois de mars. Cinq jours plus tard, à la veille du premier jour d’avril, nous nous installions sur le bord du Golfe du Mexique, au camping du Parc Fort de Soto, à quelques kilomètres au sud de St. Petersburg.
Jour 1, début du voyage, sur la I-87, en longeant les Adirondacks, dans le nord de l’État du New Yorkpoursuivre la lecture