Journal de mes réflexions sur l’écriture — extraits, automne 2008

Depuis sept ans, je poursuis un cheminement personnel de réflexion sur les dimensions matérielles de la pratique de l’écriture. Depuis le début, je tiens un journal manuscrit sur ce cheminement : notes de lectures, récits, observations, réflexions…

Je suis en train de relire ce journal dans le cadre de la préparation d’une série de conférences que je prononcerai dans quelques semaines au Collège Maisonneuve : qu’est-ce que l’histoire de l’évolution de l’écriture depuis 5 000 ans peut nous apprendre sur la transformation de l’écriture suscitée depuis l’avènement de la télématique ( numérisation ) il y a un peu plus d’un quart de siècle ?

Je vous livre ici des transcriptions de quelques extraits de mon journal.

La plume de mon père
La plume de mon père

le 17 septembre 2008

Il y a deux jours, à l’émission du matin de la radio de Radio-Canada ( Ottawa ), l’humoriste Sophie Hartung a raconté un fait divers dont elle été témoin au moment de passer à la caisse dans un magasin de la région : un jeune garçon demande à sa mère pourquoi elle achète des stylos-bille alors qu’on peut utiliser l’ordinateur pour écrire.

Elle avoue que la question l’embête. Elle nous raconte alors que c’est un événement cocasse qui lui offre un élément de réponse : ironiquement, une panne d’électricité, subite et imprévue, survient au moment où elle s’installe devant son ordinateur. Elle doit s’adapter rapidement, et rédiger ses réflexions à la main, à l’aide d’un stylo. Et c’est ainsi qu’elle constate qu’elle a perdu la pratique de l’écriture à la main. Sa main éprouve des difficultés à maintenir le rythme de l’écriture au clavier.

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Il y a quelques mois, à deux occasions, j’ai été surpris de constater à quel point mes vieilles tantes, dont deux ont été des enseignantes, avaient conservé leur « belle main d’écriture ». Elles l’avaient acquise à la petite école de campagne, il y a plus de 70, 75 ans ; et elles l’avaient conservée, intacte et toujours bien maîtrisée, telle qu’elles l’avaient apprise.

Les personnes qui ont adopté le clavier comme instrument d’écriture perdent la maîtrise de l’écriture manuelle. Est-ce là tout ce que nous perdons ? Je ne le crois pas.

Tout concourt à la vitesse. Or l’écriture manuelle prend du temps. Pourquoi faut-il qu’on se sente toujours pressé ? qu’on estime ne jamais avoir assez de temps ?

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Le 24 septembre

Ce qui m’intrigue le plus, c’est ce que le cerveau d’un enfant acquiert lorsqu’il apprend à écrire à la main… chaque caractère, les 26 caractères. Comment  cet apprentissage de l’écriture façonne, moule, le réseau des connexions neuronales, comment cela structure le cerveau et donc la façon, de penser, de percevoir le monde.

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 Le 2 octobre

… Ce qui aurait du attirer mon attention jusqu’à présent, c’est l’attachement affectif qu’on peut avoir à l’égard de nos objets d’écriture.

C’est en faisant un inventaire de mes collections que je me suis rendu compte à quel point je m’attache à ceux-ci : crayons mécaniques, stylos-bille, stylos-plume. Voire, j’ai retrouvé dans mes tiroirs, coffrets et autres « cachoteries », des crayons de bois aiguisés, tellement taillés qu’on ne pouvait presque plus les tenir. Je les avais conservés dans une vieille boîte. Je ne parvenais pas à les jeter.

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 Le 6 octobre

… J’écris ces lignes dans un café ou chez-moi dans ma salle de travail, qu’importe. Dans un passé pas si lointain, j’aurais fait le premier jet de ce travail d’écriture, avec avec un crayon ; depuis quelques années, je rédige directement avec un ordinateur.

Depuis peu, je prends le temps de rédiger mes ébauches à la main, comme je le faisais déjà. Je m’offre ce luxe, qui représente pour moi l’essence du loisir.

Du porte-plume à l’ordinateur… rappelons de vieux souvenirs  à la surface de la mémoire : cahier d’écolier… flacon d’encre, doigts teintés… l’application à bien former chaque lettre, les aligner en rangées. Un rythme différend. En cultiver la maîtrise.

Y a-t-il une vertu à s’astreindre à cet apprentissage aujourd’hui ? Pourquoi le faire en cette ère de l’informatique ?

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 Le 7 octobre

Il y a très longtemps… à bien y penser, pas si longtemps que cela peut le paraître, j’aurais rédigé les premières ébauches de ce texte au crayon. C’est parce que j’en ai le loisir que, pour me faire plaisir, j’ai rédigé l’ébauche de ce texte à la main, avec un stylo-plume Waterman presque centenaire, minutieusement, en procédant à tatillon. Ce n’est qu’à la toute fin, un jour, que je le transcrirai à l’aide d’un ordinateur ( avant de le transformer, comme c’est le cas présentement, en format numérique, pour publication dans un carnet électronique, un blogue ).

( Entre parenthèse digressive : soit dit en passant, je me souviens d’avoir souvent remis des textes rédigés d’abord au crayon, au stylo-bille ou au stylo-plume, pour être retranscrit à la dactylo afin de les soumettre pour publication à des revues. J’ai conservé plusieurs de ces manuscrits. )

Récits de vie ...
Récits de vie …

C’est lorsque j’ai retrouvé dernièrement des crayons qui avaient été rongés par une aiguisoir à un bout et par mes dents à l’autre, abandonnés avec d’autres objets fétiches de ma jeunesse , que je me suis rendu compte de l’importance des objets d’écriture dans ma vie… à quel point l’écriture a été au centre de ma vie.

J’ai retrouvé dans une multitude de tiroirs dispersés dans notre domicile, de vieux stylos-bille, des crayons, des porte- mine, des effaces, des taille-crayon,  des règles, que j’avais conservés parce que j’y étais attaché.

D’abord et avant tout, il y avait, entre autres, ma vieille plume, une Sheaffer PFM 1, qui m’accompagne depuis le début de mes études au collège en 1960. C’est avec cette plume que je rédigeais la version finale, au propre, de toutes mes dissertations, tout au long de mes études secondaires, collégiales et universitaires. Il y avait aussi l’ensemble de plume et crayon que ma mère m’avait remis, peu après le décès de mon père. Depuis quelques années, j’avais négligé l’entretien de ces deux stylos-plume. Je les remplissais d’encre, je les utilisais quelque peu et je les déposais sans les vidanger de leur encre, sans les nettoyer, sans les rincer. L’encre sèche s’y était accumulée. Bien entendu, elles avaient perdu un peu de la fonctionnalité qu’elles avaient à l’origine. Il y a quelques mois, je les ai fait restaurer. Elles ont trouvé retrouvé leur gloire d’origine.

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 Le 10 octobre

Apprendre à maîtriser l’usage d’un stylo-plume, c’est apprendre à maîtriser le temps. C’est une douce discipline, tributaire de l’art de l’oisiveté. Une vertu qu’on devrait cultiver au début de cette nouvelle ère qui s’ouvre devant nous. …

Qu’on le veuille ou non, nous sommes à la veille d’une nouvelle ère. Lorsqu’on y regarde de plus près, nous sommes en train d’échafauder les fondements d’une nouvelle civilisation. On n’en perçoit pas encore toutes les dimensions. Il y a toujours trop d’interférence avec les institutions en place. ( Relire McLuhan)

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 Le 16 octobre

Il y a toute une différence entre écrire à la main, à former chaque signe, un par un, et tapoter un clavier. Ce n’est pas seulement une question de mécanique.

Je concède que des gens puissent établir un rapport affectif avec leur ordinateur. Les utilisateurs de Mac en témoignent régulièrement. L’expérience ne serait pas la même. Je suis le premier à reconnaître que l’utilisation d’un ordinateur pour rédiger possède des avantages indéniables ; je ne saurais m’en passer. Pour autant, je n’ai jamais délaissé le stylo-plume et j’adore toujours le crayon.

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Je possède aujourd’hui des fichiers de textes que j’ai rédigés il y a plus de vingt ans. Les générations les plus récentes d’ordinateurs ne peuvent plus les lire. Tout ce qu’il me reste de ces textes, ce sont les copies imprimées. Je n’ai pas conservé les premières ébauches de ceux-ci, que j’avais probablement rédigées au crayon.

Je n’ai pas conservé non plus mes premiers ordinateurs. Mais j’ai toutefois conservé un grand nombre d’instruments manuels d’écriture, ainsi qu’une vieille dactylo Smith-Corona électrique.

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 Le 17 octobre

Il y a une raison pour laquelle les stylos-plume retiennent l’affection de plusieurs membres de ma génération et de celles qui nous précèdent. Pour plusieurs d’entre nous, recevoir notre premier stylo-plume a été un cadeau d’une très grande valeur. Généralement, cela se passait autour de nos huit, neuf ou dix ans.

Je me souviens d’avoir reçu mon premier stylo-plume en cadeau, à l’occasion de Noël. Je l’avais demandé, mais je n’y comptais pas réellement, puisque je ne m’attendais pas à ce que mon vœu soit exaucé. Recevoir ce présent était l’équivalent d’une marque de reconnaissance, un véritable rite de passage : c’était une marque de confiance. Nous étions digne de franchir une autre étape : nous avions appris à maîtriser l’écriture.

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Une photographie a retenu mon attention en feuilletant un livre d’images sur l’expérience de l’école telle que vécue par les enfants à travers le monde : de jeunes Chinois sont agenouillés devant une gigantesque feuille de papier, un pinceau entre les doigts en train d’écrire, de « dessiner » un caractère.

Il est difficile de concevoir que l’apprentissage de l’écriture ne forme pas le cerveau et que, dans cette perspective, il n’est pas indifférent qu’on en fasse l’expérience dans un système d’écriture par opposition à un autre. Au-delà du cerveau, c’est toute une perception du monde qui doit en être modelée.

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 Le 18 octobre

Selon le chercheur Yves Leroux [ Comment les enfants apprennent à écrire, Enfance et PSY 2003-4 ( no. 24 ), pages 81 à 89 ], c’est à l’âge de cinq ou six ans que l’enfant est prêt à apprendre à lire et à écrire. Il doit auparavant franchir les étapes préalables de son développement physique, émotif, et intellectuel, avant de pouvoir maîtriser l’acte d’écrire.

J’ai retenu un élément de cette lecture. L’enfant doit vouloir grandir pour apprendre à écrire. L’apprentissage de la lecture et de l’écriture est un des passages les plus importants du monde de l’enfance à celui des adultes.

L’adulte en nous a oublié comment il a vécu cet apprentissage. Cela est sans aucun doute un événement marquant de notre vie, surtout sur le plan affectif. Il déterminera, parmi d’autres expériences d’apprentissage quelle attitude adopter dans toute circonstance où l’on doit apprendre quelque chose de nouveau et de complexe.

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 le 21 octobre

Il y a une exposition ces jours-ci à la Bibliothèque nationale du Canada qui célèbre le centième anniversaire de la publication du roman Anne of Green Gables ( Anne, la maison aux pignons verts ).

On y expose notamment quelques pages du manuscrit original de l’œuvre. Un œil attentif et expert observera immédiatement que le manuscrit a été rédigé avec un porte-plume, soit une plume métallique sans réservoir, qu’il faut tremper régulièrement dans un encrier. On peut voir qu’elle écrivait à un rythme régulier et assez alerte, peu d’hésitation.

C’est toujours une expérience spéciale de lire un manuscrit de cette nature. On a l’impression de communiquer avec l’écrivain, d’être présent à travers le temps au moment de la création de l’œuvre. On peut imaginer Lucy Maud Montgomery, penchée sur sa table, trempant sa plume dans l’encrier, racontant son histoire d’un trait saccadé, quasiment mécanique.

La petite fille de L. M. Montgomery a décrit ce matin, devant un groupe d’enfants de 10-11 ans, la méthode de travail de sa grand-mère. Celle-ci s’isolait dans une salle, fermait la porte, et rédigeait, tous les jours. Il était interdit de la déranger. Lorsqu’elle voulait modifier son texte, elle inscrivait une note sur l’original, et rédigeait le nouveau texte sur une page distincte. Elle établissait enfin une version finale, à partir de l’ensemble de ce manuscrit et des notes attenantes, et elle l’envoyait à son éditeur.

Dans notre ère où on pratique le « copier-coller » de façon numérique, je me suis demandé ce que cette présentation pouvait vouloir dire aux enfants d’aujourd’hui. Aujourd’hui, à moins qu’un écrivain ne rédige manuellement son œuvre, on perdra cette trace de sa gestation, ce témoignage de création. La création littéraire informatisée ne nous révélera jamais le processus de la création.

Pour la plupart des lecteurs, cette dimension de la création de l ‘œuvre n’a aucune importance. La lecture en elle-même devient un processus de création. Il y a autant de lectures d’une œuvre, donc autant d’œuvres, qu’il y a de lecteurs d’une même œuvre.

Je n’ai jamais lu Anne aux pignons verts. L’observation de la présentation de ce roman par la petite fille de l’auteure, de la réaction et des questions des enfants suite à cette présentation , conjuguée à l’examen des pièces présentées dans l’exposition et au souvenir du visionnement de plusieurs épisodes d’émissions de télévision qui ont été inspirés par cette œuvre, m’ont fait découvrir cette écrivaine dont je ne connaissais que la réputation.

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Notes de lecture

Dans leur livre sur les stylos à réservoir, Une affaire de stylos, ( Seghers, Quintette, 1990 ), David Haury et Jean-Pierre Lacroux se demandent d’abord ce qui distingue cet instrument des autres outils d’écriture, pour qu’on s’y attache autant. C’est évidemment bien plus qu’un instrument pour écrire.

Ce n’est pas seulement qu’ils servent bien souvent de signe de richesse ou de prestige, qu’on affiche d’ailleurs de façon ostentatoire ( entre autres, les Montblanc, par exemple ), puisque d’autres objets peuvent remplir cette fonction tout aussi bien, « … du briquet au moteur V12 de Jaguar ». On le donne ou on le reçoit en cadeau, afin de marquer un rite de passage. On souligne que, bien souvent, l’instrument peut se métamorphoser en bijou, tout comme, bien avant lui, les porte-plume et porte-mine du 19è siècle.

Les auteurs soulignent que cet instrument d’écriture est l’héritier d’une longue lignée, qui remonte à la plume métallique et, auparavant, pendant plus d’un millénaire, à la plume d’oie, de corneille ou d’aigle. Ils rappellent que c’est le bec fendu de la plume d’oiseau qui a servi à créer presque toute la littérature occidentale, depuis le début du Moyen-Âge jusqu’au milieu du 19è siècle.

Ils expliquent qu’on a cherché pendant des siècles à trouver une façon d’utiliser le métal pour façonner un instrument semblable, mais plus durable que la plume d’oiseau.

… on peut affirmer que le souci de donner une réserve d’encre à la plume est aussi vieux qu’elle. Petite tige de roseau arrachée au marais, aile fragile de l’oiseau, toujours, elle rêva d’autonomie, de rompre ce mariage forcé avec l’encrier, abreuvoir tyrannique qui la retenait au bercail, elle qui dans ses grands jours, écrivait de liberté.

Haury et Lacroux, page 29

Ce n’est qu’avec l’avènement de la révolution industrielle que des entrepreneurs britanniques, Gillot, Mason, Mitchell, créèrent leurs usines de fabrication des plumes en métal. Il faudra un demi-siècle de plus avant que Waterman réussisse à intégrer l’encrier dans le porte-plume de façon fiable, accordant ainsi une autonomie à la plume.

Dans son essai sur La richesse des nations, Adam Smith décrit l’innovation que représente la production en masse d’épingles en métal. Il aurait pu se servir de la fabrication des plumes en métal au lieu de celle de l’épingle. La production d’une simple plume en métal ne pouvait pas être une affaire artisanale ; d’une part, le processus est complexe et de plus, ce n’était tout simplement pas rentable.

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 Le 22 octobre 2008

Compte-rendu d’une conférence, hier soir, aux
Archives nationales du Canada

Je me souviens, il y a quelques années, d’avoir vu un poème articulé, dansé, en langage de signes, devant un auditoire de personnes mal entendantes. Jamais il ne me serait venu à l’idée de traduire cette gestuelle sur du papier, avec un pinceau ; d’établir un lien entre le langage des signes, de nature évanescente, à la pratique de la calligraphie chinoise.

Murray Wilson se penche en reculant, pour mieux s’élancer, afin de mieux tracer dans l’air le premier trait du caractère idéographique chinois, qu’il avait préalablement affiché, puis décrit à son auditoire. Poursuivant sa chorégraphie, à l’allure d’un art martial, il se redresse et dessine, avec un pinceau imaginaire dans sa main, un deuxième trait, vertical. Et ainsi de suite… une séquence de sept mouvements qui nous suggèrent que c’est tout le corps qui est mobilisé pour exprimer sur papier, sur un tissu de soie, un seul mot, une combinaison d’idées, un poème en soi.

Le conférencier avait commencé son exposé en posant, de façon rhétorique, la question suivante : « Comment l’humain en est-il venu à imaginer une manière de marquer, d’imprimer une permanence à sa pensée, ses émotions, à enregistrer des événements, à comptabiliser des objets, les heures ? » En quelques centaines de siècles, l’humain a laisser sa trace partout sur la terre, des cimes de l’Himalaya jusqu’aux fosses abyssales au fond des océans les plus profonds, et même jusqu’aux confins de son environnement stellaire immédiat.

Murray Wilson effleure rapidement la ligne du temps, depuis les premiers dessins pictographiques jusqu’aux premières inscriptions cunéiformes, comparant les formes des uns et des autres aux hiéroglyphes pour en arriver en quelques minutes aux caractères de l’écriture chinoise. Si la méthode est boiteuse, un peu trop facile, et intuitive, il réussit néanmoins à mettre en évidence l’universalité d’une invention, l’écriture, qui était inscrite dans la structure même du cerveau humain.

Le conférencier ratisse large. Il décompose, pour son auditoire, la structure de quelques idéogrammes chinois : le désir, la haine, la colère, l’ennui. Pour illustrer chacun de ceux-ci avec des images plus familières à son auditoire, il récite, après avoir suggéré quels en étaient les paramètres, un poème tiré du corpus de la littérature occidentale. C’est ainsi qu’il nous récite un poème sur l’ennui, tiré des Fleurs du Mal de Baudelaire : un poème qui illustre très bien, à son avis, le caractère chinois qui dit l’ennui.

7 réflexions sur “Journal de mes réflexions sur l’écriture — extraits, automne 2008

  1. Wow, that was a labour of love, writing this article. Interesting too: I remember longing to get a real fountain pen and finally I was presented with one..oh, the excitement Indeed, we forget what as youngsters was important to us and how we learned things…I cannot remember learning to write..I just ‘wrote!!’ but that cannot be true. Super post,Fernan, thank you.

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    1. So many things we take for granted. Learning to write isn’t easy. Once one masters tracing letters, then we have to learn setting them together to make words, then sentences. And English spelling is specially hard compared to most others. I’ll get to the grammar later… how it came about that we invented grammars. I won’t name names, to protect their reputations.

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  2. L’écriture est une bien étrange pratique. De la plume au stylo, du papier à l’ordinateur, cette évolution n’est t’ elle pas irréversible ? Les nouvelles technologies bousculent bien des pans de nos sociétés et induisent peut-être de nouvelles pratiques de l’écriture. Faut t’ il s’en réjouir ou le déplorer ? Je ne sais … Il est à espérer que dans ces nouveaux gestes d’écrire, peut-être derrière un écran,certains gardent encore le même plaisir d’écrire , de se révéler .

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