encore une fois
le chemin d’une recherche
une boucle sans fin

encore une fois
le chemin d’une recherche
une boucle sans fin

Il y a un mois, j’ai eu le bonheur de visiter le Musée Champollion des écritures du monde à Figeac ( Lot, France ).
Malheureusement, je n’ai pas pris de notes sur cette visite le jour même ou au cours des jours qui ont suivi. Je dois recourir à mes souvenirs… Heureusement toutefois, j’ai pris quelques photographies à titre d’aide-mémoire dans certains cas.
J’ai été ravi de cette visite… impressionné par la qualité des expositions et de leur présentation des pièces qu’on peut y admirer.
D’entrée de jeu, dans la première salle d’exposition, on situe le visiteur : nous nous trouvons dans la maison natale de Champollion. On y évoque la vie et l’œuvre de ce savant qui a réussi à déchiffrer les hiéroglyphes, à les faire parler à nouveau après un silence de plusieurs siècles et qui, ce faisant, a créé et permis le développement de l’Égyptologie. Presque tout ce qu’on connaît de cette ancienne civilisation découle des lectures des écritures égyptiennes, qui ont dirigé et guidé les archéologues et les chercheurs depuis deux siècles.
Première d’une longue série de surprises, et l’une des plus émouvantes de cette journée : deux pages d’un des cahiers de notes de Champollion sur son étude comparative des écritures gravées dans la Pierre de Rosette. J’ai été ému en contemplant le manuscrit original, écrit de la main propre de Champollion.

Il n’y a tout au plus qu’une heure de route entre le camping du Fort de Soto et celui où nous avons l’intention de déposer nos pénates pour la semaine à venir.
Nous arrivons à Sarasota trop tôt pour nous y installer. Nous en profitons pour explorer un peu le voisinage du camping, l’ile de Siesta Key. Nous nous promenons dans le secteur commercial de l’ile, Siesta Key Village : nous passons au bureau de tourisme du comté… nous prenons le temps d’acheter quelques cartes postales, des timbres, et de les poster… nous choisissons un endroit agréable pour diner et pour y feuilleter la masse de documentation ramassée au bureau de tourisme… À défaut d’une sieste, je saisis l’occasion pour aller chez le barbier.

Nous ne sommes pas épuisés de cette longue course de 2 800 km, en cinq jours, de Montréal à St. Petersburg, Floride ; plusieurs accointances m’ont raconté avoir fait un trajet équivalent en moitié moins de temps — plusieurs chauffeurs se relayant derrière le volant, jusqu’à douze heures ou plus par jour, l’un qui conduit pendant que l’autre dort, réduisant au minimum le temps d’arrêt dans des haltes routières pour allonger les jambes, manger, ou se reposer. On a l’habitude des longues distances en Amérique du Nord.
C’est ici, au Fort de Soto, que nous entreprenons réellement notre voyage le long de la Côte Atlantique, du sud vers le nord. Mais avant de l’amorcer, nous devons faire une pause.
Si petite soit elle, nous devons nous habituer à nouveau à habiter notre maison mobile. Nous consacrons les premiers jours à la réaménager, tout en nous acclimatant au milieu.
Mes recherches préparatoires à notre traversée de l’Amérique à l’été 2011, m’avaient laisser comprendre qu’il faudrait plusieurs journées pour faire le tour de la ville d’Omaha. Les contraintes que nous imposait notre itinéraire ne nous permettaient pas d’y rester plus de deux jours. Il fallait donc choisir. La journée s’annonçait ensoleillée et chaude au début de cette deuxième journée : une excellente journée pour aller faire de la photo au jardin botanique.
Le Lauritzen Gardens est un jardin récent. On y célébrait le dixième anniversaire lorsque nous nous y sommes promenés. C’est donc une œuvre inachevée, en devenir.
Il y avait un peu de vent ce jour-là. Difficile de faire de la photographie en plan rapproché à main levée, mais tout de même possible.
Dès qu’on descend du train de banlieue à la station LaSalle au cœur du quartier financier de la ville de Chicago, on change de rythme de vie. Ici, pas question de « slow travel » ou de « slow food », ou tout simplement de ralentir… on accélère plutôt le pas, vite, brusquement, tout de suite!

Comment s’y prend-on pour parcourir 3 000 kilomètres pendant six semaines, sans changer de chambre à tout bout de champ, sans avoir à refaire ses valises à tous les deux ou trois jours, ou même à chaque semaine, et en ne mangeant dans les restaurant qu’environ une fois sur trois en moyenne?
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