arbres effeuillés
un promeneur solitaire
vague flânerie
Mois : octobre 2015
Le jardin d’ombre en automne
Le Jardin botanique de Montréal est composé de plusieurs jardins très différents les uns des autres — la cour des sens, les jardins des vivaces, des nouveautés, des plantes médicinales et odoriférantes, des arbustes et buissons, les jardin alpin et aquatique, celui du ruisseau fleuri, ainsi que les jardins autochtones du Québec, les coins du Québec et de Montréal, celui des Premières nations du Québec, et enfin les Jardins japonais et chinois.
Il faut des mois, voire des années pour apprendre à l’apprivoiser, à toutes les saisons.
Il y a un jardin qui porte bien son nom. Le jardin de l’ombre n’attire que les amateurs avertis. Il est un peu en retrait des autres ; la plupart des visiteurs passent à côté sans s’en rendre compte, en se dirigeant vers la Maison des arbres. Il faut y aller en été. J’y suis allé faire un tour avant hier, pour la dernière fois cette année probablement.
Quelques images du temps qui passe…
Des hostas capturent des rayons d’un soleil de plus en plus bas à l’horizon…
Les dernières fleurs de l’aconit
Un coin discret, littéralement à l’ombre
Pause
Octobre passés et présent
Ravissements de saison
L’automne à Montréal
Une journée dans Montréal à l’automne






hostas en automne
Prospection d’images
Qui prend pays, prend parti
L’observateur des scènes politiques canadienne et québécoise que je suis depuis presque un demi-siècle n’a pu qu’admirer comment le Parti libéral du Canada a louvoyé entre tous les écueils tout au long de la campagne électorale qui se termine lundi prochain. Le parti, aujourd’hui dirigé par le fils de l’ancien premier ministre, Pierre Trudeau, semble avoir retrouvé la superbe qu’il avait perdue il y a plus d’une décennie, arrogance comprise. Ce n’est qu’à la toute fin que le naturel, revenant au galop, finit par transpirer.
On peut reconnaître l’habileté stratégique des bonzes qui gouvernent un parti politique ; cela ne veut pas dire qu’on reconnaisse la validité du message ou qu’on accepte de leur accorder sa confiance. Quelle qu’ait été l’évolution de la campagne, je demeure convaincu que le changement que les deux principaux partis d’opposition prétendent incarner n’est que superficiel. Je l’ai exprimé au début de la campagne électorale et rien de ce qui est survenu depuis lors ne me porte à modifier mon analyse de la conjoncture politique canadienne.